Agenda
N’ayant ni la main verte ni le pied marin, je ne pouvais pourtant échapper à l’idée de cueillir et pêcher ce que la nature et la lumière, généreuses, nous offrent.
Abandonner les attributs premiers de la photographie et sa prétention au réalisme, c’était renoncer aux catégories simplificatrices et aussi à la perspective. Après quelques décennies d’accumulation d’images assez « précises » dont l’intention se déduisait de leur contenu, je me suis laissé porté par d’autres intuitions.
Dépassant la composition des éléments dans un espace à deux dimensions, le flou, le reflet et les superpositions, synthétiques, creusent en profondeur. Les formes trop évidentes et contraintes se libèrent, se fondent et s’entremêlent pour constituer un substrat, où chacun peut entrer en résonance dans la familiarité de ses chemins secrets.
Mon attention a d’abord été attirée par les sous-bois de conifères où la verticalité des troncs se montrait le plus souvent sous des éclairages peu contrastés. L’enchevêtrement monotone des différents plans crée une perspective peu dynamique, chacun se rétrécissant au fur et mesure de son éloignement du devant de la scène. L’impression de mur prévaut.
La réalité est plus complexe, arbres et végétation sont emmêlés. La forêt m’a appris sur moi-même dans l’alternance de fonds obscurs et d’éclats lumineux. La manière dont je les regarde n’a cessé d’évoluer ces dernières années, mais la nature est toujours là, plus proche, synthèse d’éléments végétaux et de songes s’abandonnant à l’imaginaire. La superposition dès la prise de vue, ou bien l’assemblage ultérieur m’a conduit d’une intention d’abord impressionniste à des représentations plus abstraites.
Les sous-bois sont minoritaires dans cette exposition, car les nappes d’eau (étang, flaque d’eau, rivière, canal…) se sont rapidement imposées comme le bon moyen de rendre les superpositions plus proches de mes ressentis, ajoutant des effets de reflets et libérant ce qui était oppressant dans les sous-bois.
Et l’eau n’est pas présente que dans les campagnes. Les villes en pleine terre ou côtières offrent parfois leur port et leur rivière, ignorant le reflet qu’elles donnent d’elles-mêmes… De quoi reconsidérer la rigidité des constructions qui les bordent. Barres d’immeubles, tours, obstacles incontournables, marques de la civilisation, s’expriment alors de tourments et de tremblements qui les rendent plus humaines. La subjectivité joue aux renversements et déborde le besoin de repères convenus : le béton s’assouplit, devient pâte de verre. Les façades se mêlent au ciel, se montrent vivantes et caressantes. On aimerait volontiers y plonger, se revêtir d’écailles en habit de lumière.
Vernissage le 19 janvier à partir de 17 heures
Ouverts tous les jours 9 h 00 à 14 h 00, sauf le mercredi et le dimanche, et le vendredi de 17 h 30 à 20 h 00Pionnières, héroïnes, célèbres ou inconnues, elles sont natives de l’Isère, de passage ou d’adoption…Par leur talent, leur esprit, leurs capacités d’action ou d’innovation, elles ont toutes honoré notre département. Artistes, écrivaines, cheffes d’entreprises, militantes, résistantes, femmes politiques, scientifiques ou sportives, elles ont toutes été reconnues par leurs pairs.
Une exposition conçue par Brigitte Périllié, présidente de l’association Les Egales dans le cadre du festival Talents Hauts organisé par l’association Alter&gales et sa présidente Arlette Gervasi. Vernissage suivit d’une conférence le 7mercredi 7 février à 18h. Entrée librePeinture, installation in situ
Céline Chicote nous invite à voyager dans une toile de 42 mètres de long, l’équivalent d’un tour de piste de cirque.
En effet, quels que soient le lieu de la représentation et le nombre de spectateurs, le diamètre de cette piste sera toujours de 13 mètres. Il est lié à la longueur de la chambrière de l’écuyer-e qui, placé-e au centre, dirige l’allure des chevaux. Cette constante permet aux artistes de garder des repères immuables dans le temps et dans l’espace. Aussi immuable que la nécessité pour les humains de se déplacer, comme le font les peuples nomades et les circassiens.La question du déplacement est centrale dans ce travail : Il ne s’agit pas de regarder une succession d’images, mais d’évoluer à l’intérieur de cette peinture, où les personnages en mouvement font écho à notre propre mouvement et d’accéder, par cette expérience intime, à une forme d’universalité.
Exposition : du 17 février au 17 mars 2024
Ouverture au public : mercredi, vendredi, samedi & dimanche de 14h30 à 18h00 Vernissage : samedi 17 février à partir de 18h00 Rencontre avec l’artiste : dimanche 18 février de 10h00 à 12h00 Conférence de Fabrice Nesta : dimanche 17 mars à 10h00 (durée 2 heures)Concert de musique classique indienne avec Hindol Deb au sitar et Shankh Lahiri aux tablas
Réservations conseillées au 06 51 11 50 47
Le festival met en lumière les talents des femmes et les femmes de talent .
Le film « la fille de son père » explore la relation de filiation entre un père et une fille. Le film a reçu le prix des spectateurs à Montreuil en 2023.Echange en fin de séance.
Etienne a vingt ans à peine lorsqu’il tombe amoureux de Valérie, et guère plus lorsque naît leur fille Rosa. Le jour où Valérie les abandonne, Etienne choisit de ne pas en faire un drame. Etienne et Rosa se construisent une vie heureuse. Seize ans plus tard, alors que Rosa doit partir étudier et qu’il faut se séparer pour chacun vivre sa vie, le passé ressurgit.
Concert TREMA avec Breakmatter, Revesty et Stan Groove Us Trio
Inauguration de la plaque mémorielle rappelant l’assassinat le 21 avril 1944 par le Milice de Markus Klahr, Abraham Salik et Kadisch Kornblum.
Autour d’un chocolat chaud nappé de gourmandises, la poésie s’impose comme un message gravé dans nos souvenirs,
leur mélodie grave ou légère s’accompagne de sons, d’images douces, drôles, émouvantes et plus encore…Réalisée par l’association » L’enfant et la Shoah – Lad layeled France «
Du 4 au 29 mars 2024 à la médiathèque de Voiron.
Vernissage de l’exposition lundi 4 mars à 18h et avec la participation musicale de Sébastien Mercier – Clarinettiste.