Agenda
Théâtre, conte musical, jeune public
Sophie Boeuf, Nicole Ferroni, Grégory Faive
Prince a 8 ans. Et un prénom pas facile à porter. C’est vrai quoi, normalement les princes c’est beau, grand et fort et ça parcourt le monde à la recherche de princesses à sauver. Mais Prince, lui, aime les claquettes, les comédies musicales et les tartes aux fraises. Sophie Boeuf, bassonniste, bercée par Pierre et le loup dans son enfance,
a décidé d’enrichir le répertoire des contes pour enfants. Ce fut d’abord un livre musical qui devient maintenant un spectacle conté sur scène par Nicole Ferroni et Grégory Faive, joué en direct par des musiciens issus des
CNSM de Lyon, Genève, Lausanne et Munich. Ce Prince ! tord le cou aux idées reçues et renouvelle le genre du conte musical avec malice.
Embarquez pour une grande aventure avec Prince, une fée en bleu de travail et un dragon nain avec des yeux en forme de coeur.
Un spectacle joyeux, jazzy et jubilatoire !
Théâtre / musique / danse
Les Ballets confidentiels
Tout commence par le témoignage de l’officier anglais Eric Arvid Andersen qui décrit son voyage vers le Goulag dans un Wagon-Zac, éclairé par sa rencontre avec une jeune prisonnière russe. Cet extrait de
L’archipel du goulag de Soljenitsyne est le point de départ de ce spectacle mêlant musique classique, création contemporaine, danse et théâtre.
La musique de la Renaissance anglaise dialogue avec la musique romantique russe. Dans un monde de bois, métal, papier et plexiglas, les corps déambulent dans un mouvement perpétuel, déposant ça et là des êtres qui prennent alors la parole, avant d’être à nouveau embarqués dans le mouvement collectif.
En prenant part à ce spectacle immersif, vivez une expérience singulière…
Théâtre
Mise en scène Jean-Vincent Brisa
En scène et ailleurs compagnie théâtrale
« Pour poursuivre mon envie de revisiter les grands chefs-d’oeuvre de Molière […], voilà Le Misanthrope, son chef d’oeuvre. C’est la pièce dans laquelle il ose attaquer de plein fouet l’hypocrisie et la cruauté d’une époque où l’on pouvait sans pitié détruire un être pour le plaisir. Dans cette mise en scène, nous serons face à un misanthrope invivable et asocial poussé par une jalousie maladive. Célimène est une jeune veuve fortunée et ne veut pas enfermer sa jeunesse dans un amour trop possessif et absolu… Les costumes sont contemporains et le texte est parlé comme s’il était actuel. Les acteurs nous montrent la fureur animale que cachent leurs personnages : rapaces toujours prêts à dévorer les autres. Dans ce monde de « grâce et de beauté », même les espèces les plus douces sont sans pitié pour leur proie. »
Jean-Vincent Brisa
Théâtre
Cie Cassandre
Le 11 novembre 2008, 150 policiers investissent Tarnac, en Corrèze.
C’est l’Opération Taïga. Ils sont venus arrêter dix personnes suspectées d’avoir posé des fers à béton sur des caténaires SNCF, entraînant des perturbations du trafic ferroviaire.
Avril 2018, après 10 années de procédure et 27 000 pages de dossier, le Tribunal de Grande Instance de Paris met un terme définitif à cette « affaire » en prononçant une relaxe quasi-générale pour les inculpé.es et la juge de conclure : « Le groupe de Tarnac était une fiction ».
Mêlant commande d’écriture et écriture de plateau, le spectacle tentera de raconter cette affaire symptomatique d’une époque où se mêlent le politique, le médiatique et le judiciaire. L’occasion de mettre un peu de lumière sur ce qui est déjà considéré comme le plus grand fiasco judiciaire français de ce début de XXIe siècle.
Chanson
Entre2CAisses
Voilà plus de 20 ans que les 4 membres d’Entre2Caisses régalent un public exigeant avec les chansons des meilleurs auteurs-compositeurs francophones.
Vingt-quatre ans plus précisément.
Vingt-quatre ans de tournée, de chansons, de rencontres.
Vingt-quatre ans d’émotions.
Vingt-quatre ans de vie et de travail d’une équipe indestructible.
Ça ne pouvait pas s’arrêter comme ça, en catimini, à petit feu, sans étincelles.
Entre2Caisses chantera 24 ans d’Entre2Caisses, mais en une heure et demie (sans compter leurs invités !), et dans le désordre.
Pour que la fête soit vraiment une fête, il y aura trois invités sur le plateau.
Et bien d’autres dans la salle !
Humour
Ainsi débute le nouveau spectacle de Stéphane Guillon : « De toute façon je ne parle pas (de) politique dans le spectacle… non… n’insistez pas… c’est un choix, je vais vous l’expliquer… ».
Prenant évidemment le contre-pied de / à ses propos, ce fort en gueule se lance dans l’exercice jubilatoire de la revue de presse que le public aime tant et dans lequel le comédien excelle.
Magie
Cie 32 Novembre
Matériaux bruts, rassemblés en un monticule, déposés au centre d’un rectangle de palettes, le décor est posé. Sans artifices. La compagnie 32 Novembre donne le ton et souhaite se défaire des archétypes associés à la magie. Elle a choisi d’exprimer pleinement son art, la magie, comme une fin, non comme un moyen ou un effet spécial. Tout est là, sur le plateau, à vue ; objets, humains, régies du son et de la lumière composés en « live ».
Tour à tour, complémentaire, interchangeable, le tandem, Maxime Delforges et Jérôme Helfenstein, joue de sa gémellité, de sa dextérité. Il se livre à des scènes fragiles et éphémères pour figer le temps, suspendre
les corps, animer les âmes, distordre le souffle, transcender la matière, transposer les identités… Face à l’authentique performance, le trouble se crée, provoque la réaction, l’émotion.
Humour / musique
Depuis Graines de star en 2001, Michaël Gregorio collectionne les succès : un premier spectacle « J’aurais voulu être un chanteur », la première partie de Céline Dion lors de sa tournée européenne en 2008. Puis, « Michaël Gregorio pirate les chanteurs » totalise plus de 250 000 spectateurs et obtient un double DVD d’or… Son spectacle « Michaël Gregorio en concertS » fait le plein pendant 3 mois au Bataclan en 2012 puis au Trianon et dans le prestigieux théâtre du Châtelet à Paris. Michaël reçoit le « Globe de cristal du meilleur one man show » en 2013.
Après deux ans d’une tournée triomphale avec « J’ai 10 ans », qui l’amène à se produire à 2 reprises dans un Bercy plein à craquer, l’artiste aux multiples talents revient sur scène avec un nouveau spectacle : « L’Odyssée de la voix ». Préparez-vous pour un voyage expérimental, inspiré par l’expédition lancée par Kubrick avec son « Odyssée de l’Espace », où vous retrouverez un Michaël Gregorio s’amusant, dans un esprit décalé et plein d’humour, à explorer l’évolution de la voix depuis l’aube de l’humanité.
Musique
En première partie de cette soirée exceptionnelle, l’Orchestre du Voironnais jouera avec Paul Beynet, pianiste du trio, une transcription originale d’un Concerto de Serge Rachmaninov. L’Orchestre constitué d’une cinquantaine de clarinettes se substituera aux cordes de la version originale symphonique !
Créé par le ténor Enguerrand de Hys, la clarinettiste Élodie Roudet et le pianiste Paul Beynet, Ayònis poursuivra la soirée. Le trio puise son identité dans des programmes originaux et éclectiques en arrangeant à sa guise des partitions de Bach à Barbara, de Haendel à Jacques Brel, mais aussi dans l’amitié qui unit ces trois musiciens. La jeune notoriété de ce trio
ne cesse de se développer. Invité régulièrement sur France Musique, il se produit régulièrement au Théâtre Impérial de Compiègne où il est en résidence depuis 2016, mais aussi à l’Opéra de Lille, de Rouen…
Pour clore la soirée, l’Orchestre et le trio se rejoindront sur scène.
Programme :
1re partie : L’Orchestre du Voironnais
« Valse triste N°1 » Opus 44 de Jean Sibelius
« Concerto n°2 pour piano et orchestre en do mineur » Opus 18 de Serge Rachmaninov
(soliste Paul Beynet)
2e partie : le Trio Ayònis « Après un rêve »
3e partie : le Trio Ayònis et L’Orchestre du Voironnais
Danse, création 2020
Cie Arcosm
La compagnie Arcosm vous invite à plonger dans une pièce chorégraphique et cinématographique poético-absurde !
Nous sommes en hiver dans un hall d’hôtel un peu délabré où des voyageurs sont sur le point de partir. Ils vont et viennent sans arriver à sortir de l’établissement. Aucune porte ne les mène vers l’extérieur. La caméra de surveillance de l’hôtel filme leurs allers et venues au comptoir.
Faute de trouver une issue physique à leur histoire, ils vont s’enfuir dans un voyage mental rocambolesque. Les couloirs de l’hôtel sont alors autant de chemins à découvrir, d’expériences à partager. Les décors des chambres deviennent tantôt un jardin exotique, tantôt une chambre d’enfant ou un champ de bataille. Les corps se libèrent et les voyageurs, débridés, s’inventent un parcours fantasmagorique commun, une échappée, bien plus qu’une porte de sortie.