Agenda

À l’occasion de ses 15 ans, le Soldat Rose revêt son plus beau costume dans une nouvelle mise en scène. Le célèbre contre musical, composé par Louis Chedid et écrit par Pierre-Dominique Burgaud, fait un retour triomphal.

C’est l’histoire du Petit Joseph, qui, lassé du monde des adultes, se réfugie dans un grand magasin pour vivre avec les jouets. Lorsque la nuit tombe, caché dans un rayon, il voit alors les jouets s’animer. Joseph va alors croiser plusieurs personnages qui l’observent avec étonnement. Un jouet sort du lot : le Soldat Rose. Il est depuis de longues années dans le grand magasin, car personne ne veut de lui. Les garçons n’aiment pas sa couleur rose et les petites filles ne veulent pas d’un soldat.

Joseph va vivre, le temps d’une nuit, une aventure extraordinaire à parcourir les rayons à la rencontre de tous ces personnages avec “ses yeux d’enfants”.

Après deux superbes projets parallèles, Jazz cool avec des artistes internationaux sur Frenchy ou encore en duo en Zénith dans toute la France avec son père Jacques Dutronc, Thomas revient avec la recette du bonheur.

Un projet de scène qui saura tirer parti de toutes ses aventures passées : en route vers un spectacle étonnant, faisant le grand écart entre une musique pure acoustique et une Pop moderne actuelle, entre l’émotion procurée par certaines chansons, l’envolée virtuose sur d’autres et la camaraderie entre les membres de l’orchestre.

Autour d’un chocolat chaud, la poésie se glisse dans un livre d’histoire; pour souffler dans nos mémoires quelques mots de tendresse, de courage, et d’espoir.
(Thème différent pour chaque séances)

Création

Dans la trilogie Humain trop Humain, dont Paradox(al) est le troisième volet, il est question de notre condition humaine.

Pensé par François Veyrunes, cet univers dansé nous amène à réfléchir aux métamorphoses et aux paradoxes permanents auxquels chacun est confronté. Entre le calme-bouillonnant et le féminin-masculin, les interactions entre les 7 danseurs se déploient dans une écriture chorégraphique saisissante où la question de l’auto-organisation prend le pas sur le chaos.

Aldebert a le secret de la recette magique. Des mélodies d’une efficacité redoutable, des orchestrations ciselées et des sujets ouverts sur le monde, avec ce prisme bien à lui qui parle à toutes les générations. Il réussit la performance d’éveiller l’enfant et de réveiller cette part d’enfance souvent oubliée des adultes.

Son nouveau projet, Enfantillages 666, porté par Helldebert, son jumeau maléfique, fait la part belle à ce genre musical. Prêts pour un moment de rock’n’roll en famille ?

Pas seulement clown, Fissure est le maître incontesté de l’erreur, détenant tous les défauts du monde, des plus communs au plus inimaginables. Aussi il meurt. Mais Fissure meurt toutes les 5 minutes, et ses morts sont de drôles de morts. À force de mourir, il épuise la mort, la ridiculise un peu et il finit par en faire un élément de répétition.

Fissure nous soulage de nos propres imperfections, nos maladresses et nos hontes en les portant toutes. Il fait tout moins bien que tout le monde, c’est un héros de la nullité.

Don Juan scandalise et fascine par son élégance, son insolence et son audace, mais également par son comportement irrespectueux et sa quête de liberté. Cette dualité entre l’attrait du personnage et l’horreur qu’il peut inspirer est au cœur de la pièce, interrogeant nos valeurs et remettant en question nos idéaux.

Au sommet de son art, Molière nous étourdit. À l’instant où Don Juan l’éprouve, son amour semble puissant et authentique. À l’instant suivant, il est capable d’aimer avec autant de force quelqu’un d’autre.

Quatre artistes sur scène, quatre saisons qui se déclinent autour de quatre récits et nous voilà partis vivre les drolatiques mésaventures d’Ysengrin, le loup tourmenté par son neveu Goupil qui ne lui épargne rien.Retour ligne manuel
Dans une performance parfaitement synchronisée, un conteur s’empare des mots de l’auteur et les colore de ses multiples voix ; deux comédiennes donnent vie au conte et aux personnages grâce à la langue des signes et au mime pendant qu’un violoncelliste met en note et en rythme cette “chorégraphie signée” créant en live une partition musicale originale

Qu’il soit chanté, dansé ou joué, le thème de cette histoire est celui de la Résistance, et sous toutes ses formes !

Le 21 octobre 1943, l’ethnologue Germaine Tillion est déportée à Ravensbrück pour faits de résistance. Avec ses camarades et alors qu’il est interdit d’écrire, Germaine Tillion cachée, rédige une opérette à Ravensbrück (Le Verfügbar aux enfers). Une manière de rentrer au cœur de cette terrible époque où l’ethnologue utilisait l’humour pour décrire leurs conditions de détention : une victoire de l’esprit contre la déshumanisation.

Dans le cadre des Journées de la Mémoire organisées par la Ville de Voiron

D’après Le Verfügbar aux enfers, éditions de la Martinière, 2015

Depuis 10 ans, un instrument extraordinaire est conservé au conservatoire de musique de Voiron : le gamelan balinais Sekar Sandat. Constitué de claviers de lames, de gongs en bronze et de tambours, il a une sonorité profonde, éclatante qui envoûte le public.

En étroite collaboration avec le Grand Angle, le Voiron Jazz festival et les Conservatoires de Voiron et Grenoble, le Festival Détours de Babel a imaginé un projet horsnorme et grand format, pour mettre en valeur ce gamelan au cœur d’un orchestre d’élèves : le L.O.V. (l’orchestre du pays voironnais) augmenté pour l’occasion d’élèves grenoblois.Retour ligne manuel
L’orchestre réunit cette année un ensemble de saxophones, trompettes, clarinettes et cors dont les sonorités rondes et puissantes feront rayonner les vibrations du gamelan. Roberto Negro, Nadia Ratsimandresy, Samar Abou Jaoude seront les compositeurs d’une musique qui se veut joyeuse et pleine de vie, parfois improvisée, s’inspirant des mosaïques de rythmes et de la texture vibrante propre au gamelan.

Pour ouvrir ce magnifique concert, un kecak (chœur de tradition balinaise) réunissant des élèves et habitants d’Annecy, de Voiron, de Grenoble emmènera le public dans une flamboyante chorégraphie collective.

Dans le cadre du Voiron Jazz Festival et du Festival Détours de Babel