Agenda

Un spectacle dans un décor à la croisée d’un appartement biscornu et d’un grenier de souvenirs, où les objets sont au service de l’imaginaire et s’utilisent de manière saugrenue… Une baignoire roulante devient partenaire de danse, le chandelier agrès de voltige…
Une partition onirique dans un joyeux bric à brac instrumental entre lutherie sauvage et instruments plus traditionnels. Ici les cuillères et les couteaux s’accordent pour donner le rythme, pendant que le saxophone, le violon et l’accordéon apparaissent et disparaissent dans le décor.
Des personnages aux couleurs d’antan qui nous plongent dans des souvenirs où l’absurde côtoie la poésie, créant des images drôles et insolites. Chacun dans sa boucle de vie, la mémoire joue des tours, tourne en rond et nous détourne chaque fois un peu plus de la réalité…

Une scène qui symbolise un intérieur exigu, quelques planches, une table, des tabourets. Des balles tantôt objets de jonglage et compagnons de jeu, tantôt personnages imaginaires peuplant chaque coin du mobilier…
Un homme seul, un brin cabot, se prend les pieds dans les plis de la vie, tombe et se relève. Il nous ouvre peu à peu les tiroirs de son monde intérieur pour nous laisser entendre le bruit du dedans.
Derrière ce spectacle jonglé, burlesque et touchant, d’une haute technicité se cache une solitude qui va se dévoiler au fur et à mesure des épreuves et exploits traversés.

Avec leurs cervelles de piafs, les butors se livrent à une parade amoureuse de haute voltige, perchés à 7 mètres de hauteur sur une invention délicieusement spectaculaire : une immense échelle rotatoire, un manège diabolique inspiré des moulins à vent et des roues de la mort. 350kg de ferraille, d’astuce, de précision et de grâce…
Ces drôles d’oiseaux se volent dans les plumes au cours d’un rituel saugrenu, enchainant préliminaires aériens insolites, défis légèrement grivois, danses décalées, envols vertigineux et équilibres scabreux et funambulesques. Un spectacle virtuose, acrobatique et burlesque à la recherche de l’oiseau rare et du mystérieux équilibre amoureux.

Cette année à Voiron le cinéma en plein air s’en donne à cœur joie ! Trois dates en juillet pour des films à succès pour les petits et les grands !

Résumé du film :

Poil est une petite fille élevée par un dragon. D’apparence humaine, son père décide de la vendre à la sorcière Sorcenouille. Poil décide alors de s’enfuir. En chemin, elle rencontre Princesse, la fille du roi. Très vite, les deux fillettes se lient d’amitié. Mais tout se complique lorsque le roi décide de s’approprier les trésors du dragon.

Dans le cadre du projet « Terre de cultures, terre d’avenirs », en lien avec les départements de l’Isère et de Kédougou (Sénégal), la médiathèque est ravie d’accueillir quatre artistes du Sénégal oriental pour un concert.

A la découverte des quatre ethnies minoritaires, entre traditions (contes Coniagui) et modernité (rap, reggae, soul, rnb musique afro).

Suivi d’un temps d’échanges avec les musiciens. En partenariat avec les associations Tétraktys et Minorités éthniques. Entrée libre, tout public et dans la limite des places disponibles.

Au fil des visites, Laurence Pinzetta, guide conférencière, vous fera découvrir les grands maîtres de la peinture présentes au musée en lien avec Lucien Mainssieux.
Thème de la visite: Jacqueline Marval une artiste face à la modernité

En préambule à la Biennale 2023 « L’art de la performance », une conférence d’histoire des arts documentée et passionnante.
Fabrice Nesta est artiste, conférencier, enseignant aux Beaux-arts de Grenoble-Valence.

Au fil des visites, Laurence Pinzetta, guide conférencière, vous fera découvrir les grands maîtres de la peinture présentes au musée en lien avec Lucien Mainssieux.
Thème de la visite: L’École dauphinoise chez Mainssieux : Jean Achard & Tancrède Bastet

Aïchata Sidibé, danseuse malienne aux multiples facettes et aux mille talents vous emportera dans son univers musical et énergique. Petits et grands, vous êtes les bienvenus ! Par Afrique et partage, association invitée par le festival Les Tréteaux de Voiron pour fêter la 20e édition du festival.

Dans le cadre de la 5ème Biennale « L’art de la performance »
Lola Perez-Guettier réalise des vidéos qui débordent parfois en installations ou performances. Celles-ci deviennent l’espace privilégié où exprimer l’aboutissement d’une recherche en y combinant différentes techniques entre elles comme la peinture, la sculpture, le collage, l’animation 2d / 3d, la prise de vue réelle sur fond vert, et la danse.
Diplômée en 2016 en Cinéma d’animation aux Arts décoratifs de Paris, son parcours se dessine depuis orienté par la volonté d’explorer de nouvelles formes d’écritures et collaboratives, alliant lieux institutionnels aux plus étonnants, suivant la même démarche créative.

Chacune de ses vidéos propose une expédition dans des micro-mondes surréalistes/parallèles constitués de décors conçus à partir d’éléments quotidiens qui par des jeux de cadrages et de mises en scène sont transposés et libérés de leur attributs officiellement assignés.

Ces espaces intemporels représentent pour la vidéaste un laboratoire propice à l’observation et à la résolution d’énigmes implicites, intimes et universelles.
Elle questionne la manière dont le corps va rencontrer ces paysages métaphoriques, faisant surgir en lui de nouveaux réflexes (tendres, spontanés, grotesques, sensuels… ) pour s’adapter ou influencer ces terrains mouvants.
S’engage alors une chorégraphie intuitive que l’artiste expérimente accompagnée de danseurs, acteurs, enfants, athlètes, ou en «solo intégral», chacun paré de costumes semblant taillés dans le décor entre osmose et camouflage.

Lola Perez Guettier prend soin de laisser certaines ficelles apparentes pour le spectateur, l’invitant à la suivre dans ces parcours labyrinthiques, où l’endroit et l’envers s’interrogent et agissent mutuellement l’un sur l’autre.
Bien qu’orchestré au pixel prés, tout semble encore jouable ici…

Site web : https://lolaperezguettier.com
Instagram : https://www.instagram.com/lola_perez_guettier