Agenda

Chanson
« Je garde le chien… et l’orchestre »

Dans « L’Arbre en poche », pièce de théâtre musical accueillie en 2018 au Grand Angle, Claire Diterzi frottait son univers à la musique contemporaine. Aujourd’hui, « Je garde le chien… et l’orchestre » marque une nouvelle étape d’un parcours toujours plus ouvert et transdisciplinaire.

La commande faite par Benjamin Pionnier, directeur de l’Opéra de Tours, de transposer certains de ses morceaux pour un orchestre symphonique a constitué l’occasion idéale de porter sur son parcours un regard à la fois synthétique et décalé, et d’offrir à ses chansons un écrin singulier.

Avec la complicité de Sylvain Griotto et de Fred Hocké, collaborateur artistique, il a fallu ordonner ces chansons pour raconter une histoire. Une histoire qui est d’abord celle d’une voix : tantôt parlée, tantôt chantée, tour à tour gouailleuse, chuchotée, aérienne ou lyrique.

Musique
« Sounds Of Mirrors »

Quand Dhafer Youssef découvre la musique indienne, c’est la révélation. Un concert mémorable d’Ali Akbar Khan, maître du sarod indien, ne fait que confirmer ce vif écho dans les tréfonds du maître du oud et vocaliste. Dès lors Dhafer Youssef rêve de musique indienne.

Neuf albums plus tard, le musicien voyageur assouvit son rêve. Il invite le célèbre percussionniste Zakir Hussain, puis le clarinettiste turc Hüsnü Şenlendirici. Le trio esquisse en concert la matière première de l’album « Sounds Of Mirrors ». Eivind Aarset, guitariste de jazz norvégien, rejoint l’aventure inédite. La voix se met en retrait au bénéfice d’une musique qui se déploie, épanouie. Émergent alors toutes les finesses de la composition et le talent du soliste. Si la colonne vertébrale de l’album tient en quelques titres contemplatifs, le goût de Dhafer Youssef pour le groove ne se dément jamais. Une soirée exceptionnelle en perspective.

Danse jeune public, création 2020`
Cie Infime entaille

L’écorce des rêves est une pièce à l’attention des petits, conçue autour de tout ce qui enveloppe le sommeil, comme la transformation du corps, le silence qui règne, la régénération de l’être.

De l’extérieur, le corps endormi peut paraître comme une écorce vide, mais si on regarde bien, il peut aussi être troublé de sursauts, attestant d’une vie intérieure. Cette activité mentale produit des images et des sensations à l’endormi : c’est ce qu’on appelle les rêves. L’écorce des rêves, c’est l’enveloppe silencieuse qui accompagne le moment du coucher, la protection du corps endormi, pour que l’enfant puisse se poser, se construire et se constituer.

La compagnie Infime Entaille invite les plus petits à s’initier à la contemplation des êtres et à leurs métamorphoses. Est-ce que les arbres rêvent ? Est-ce que la pierre parfois se réveille ? Qu’est-ce que fait mon corps pendant que je dors ?

Théâtre, création 2020

Mise en scène Philippe Car
Agence de voyages imaginaires

Véritable livre de sagesse, le bestiaire des Fables présente les travers et les vices des humains. En vertu d’un symbolisme animalier, ces « héros » apparaissent tour à tour comme des bourreaux ou des victimes, reconstituant une société en miniature. La Fontaine joue de toutes les contradictions en nous tendant un miroir trompeur, un piège à illusions.

Le spectacle commence par une grande fête, celle de la Cigale mais personne encore ne le sait. Elle est là, au milieu, elle danse. Dans un ensemble fortement musical, une vingtaine de fables nous amènent la joie viscérale de retrouver le fil de notre enfant intérieur.
En fil conducteur, le personnage mythologique de la Terre, Gaïa, s’interroge dans un dialogue âpre et désabusé avec l’homme. Les fables apportent les réponses ou viennent nourrir ses ressentiments. Une microsérie dont on suit l’histoire avec suspense.

Les Tables Nomades : Retrouvez l’équipe artistique à l’issue de la représentation pour un moment de partage avec le public autour d’un repas et de quelques chansons aux saveurs du spectacle (12 €/adulte et 8 €/enfant de moins de 12 ans). Résa indispensable auprès du Grand Angle dans la limite des places disponibles

Théâtre
Michel Fau, Roschdy Zem, Claude Perron, Fabrice Cals

Vous avez envie de découvrir Roschdy Zem au théâtre ? Dans Trahisons, Harold Pinter s’empare de la situation classique du vaudeville : le mari, la femme et l’amant, mais l’intrigue se déroule à l’envers, commençant par la fin de l’histoire d’amour pour remonter par une suite de tableaux drôles et cruels jusqu’aux premières ivresses amoureuses.

Cette remontée du temps prend ici quasiment la forme d’une enquête policière qui reconstitue sans complaisance l’itinéraire de trois personnages empêtrés dans leurs mensonges. Pinter retourne la comédie boulevardière qui lui va comme un gant et met à jour avec humour tout le secret des êtres et de leurs dérisoires passions.

Danse, théâtre, musique, vidéo
Mise en scène Laurent Poncelet
Cie Ophélia théâtre

Peuples des favelas, indigènes, noirs, femmes, homosexuels,… de l’autre côté du mur. Celui de la relégation, de la violence, de l’injustice, hier comme aujourd’hui. 20 ans de dictature, des souvenirs qui s’effacent. Et 40 ans après, les mêmes démons qui reviennent.

Alors ils dansent, ils dansent jusqu’à plus soif. Romario est mort à 20 ans, l’innocence assassinée, il dansait lui aussi. Mais rien ne les empêchera. De ce côté du mur, on n’a pas peur. On danse avec la vie, les corps se soulèvent, ils volent. On ne pourra pas les rendre invisibles. Au delà du mur, tout bouillonne. Tout est vie. Rien ne les empêchera, par delà tous les murs.

« Roda Favela » est le cinquième spectacle réalisé par Laurent Poncelet avec des jeunes artistes des favelas de Recife au Brésil en partenariat avec o grupo Pé No Chão.

Danse
Chorégraphie Youtci Erdos / Cie Scalène

Mettre un pied devant l’autre, procéder patiemment, être curieux encore, même lorsque le sens global nous échappe.
« Un pied devant l’autre » nous raconte des chemins, des routes, des parcours. Ceux parfois rituels que nous utilisons chaque matin, ceux de la pensée, ceux de la vie, qui nous inscrivent dans le temps et en lien avec les autres.
Trois danseurs cheminent. Ils nous parlent d’eux, des obstacles, des « montées » comme des « descentes »… du calme plat… des traces qu’ils suivent, celles qu’ils laissent, des parcours de vie.
Comment leurs corps sont traversés, impactés par ces cheminements ? Quels mouvements, quelles énergies, quelles fatigues, quelles envies, quels renoncements leur permettront d’avancer ? Que se passe-til lorsque nos pas nous mènent à une destination imprévue, à des rencontres inattendues ou lorsque nous nous perdons ?

Une vingtaine d’amateurs du bassin voironnais se sont engagés, aux côtés des danseurs, dans cette aventure chorégraphique autour de la marche. Ils incarnent « la foule » et « les passants ».

Danse
Chorégraphie Youtci Erdos / Cie Scalène

Mettre un pied devant l’autre, procéder patiemment, être curieux encore, même lorsque le sens global nous échappe.
« Un pied devant l’autre » nous raconte des chemins, des routes, des parcours. Ceux parfois rituels que nous utilisons chaque matin, ceux de la pensée, ceux de la vie, qui nous inscrivent dans le temps et en lien avec les autres.
Trois danseurs cheminent. Ils nous parlent d’eux, des obstacles, des « montées » comme des « descentes »… du calme plat… des traces qu’ils suivent, celles qu’ils laissent, des parcours de vie.
Comment leurs corps sont traversés, impactés par ces cheminements ? Quels mouvements, quelles énergies, quelles fatigues, quelles envies, quels renoncements leur permettront d’avancer ? Que se passe-til lorsque nos pas nous mènent à une destination imprévue, à des rencontres inattendues ou lorsque nous nous perdons ?

Une vingtaine d’amateurs du bassin voironnais se sont engagés, aux côtés des danseurs, dans cette aventure chorégraphique autour de la marche. Ils incarnent « la foule » et « les passants ».

Conte
L’Autre Cie

Variation contemporaine de contes populaires issus des littératures orales de différents pays, « Commun Chaos » nous plonge dans le merveilleux des contes et fait jaillir tout un monde d’imaginaires dans une réalité toute contemporaine.

La réalité dépasse parfois la fiction, pour le pire et le meilleur, et petit à petit, ces contes apparaissent sous un jour nouveau. Ils se mêlent, se tissent entre réalité / fiction, proche / lointain, connu / inconnu dans un commun chaos : notre Monde, si semblable depuis la nuit des temps et pourtant si singulier à la mesure d’un être.

À l’image de ces écarts du réel et des tensions qui en résultent, la musique rythme la parole et « représente » les lieux : elle guide sans orienter, favorisant la rêverie, l’imagination du spectateur.

Ils sont des centaines, des milliers aux concerts de La Rue Kétanou. Des
centaines, des milliers, des fidèles, des avertis, des curieux, des convertis.
Toujours disponibles pour les retrouvailles. Toujours prêts à marcher dans
les refrains et les vers émancipés. Et tout est là, dans cette histoire que
raconte ce groupe et le public, dans ce partage complice qui continue de
jouer les prolongations depuis plus de deux décennies.
Un groupe reconnu et respecté pour son esthétique et sa probité. Liberté
de ton. Liberté d’inspiration.