Agenda

Durant ces 40 dernières années, Cuba a été pour le jazz un véritable vivier. Le pianiste, compositeur Chucho Valdés est sans conteste une des figures les plus symboliques de ce métissage si particulier qu’est la musique afrocubaine. En 1973, il crée la sensation avec Irakere, groupe légendaire, mini big band explosif aux frontières du jazz, du rock et de la musique classique. Si Valdés a laissé de côté, la petite formation jazz batá devant le succès fulgurant d’Irakere, il a toujours souhaité y revenir. Avec Jazz Batá 2, il revisite une idée qu’il avait explorée pour la première fois en 1972 : un trio piano-jazz mettant en scène des tambours batá, instruments sacrés de la religion yoruba. Et s’il en fallait davantage pour faire de ce concert un moment exceptionnel, une invitée : Yilian Cañizares, violoniste et chanteuse surdouée qui mêle elle-aussi les rythmes traditionnels de La Havane à
d’autres territoires sonores modernes et exaltants.

Organisé dans le cadre de la 10e édition du Voiron jazz Festival et du festival Les Détours de Babel

Animation sur le Mail . Confection d’une Pizza au mètre. Nous essaierons de battre le record de l’an dernier.
Buvette et ambiance musicale italienne.

1e partie : création avec les orchestres du conservatoire de Voiron

C’est à une soirée exceptionnelle que le Grand Angle, le conservatoire de Voiron et Andy Emler vous invitent. En première partie, les ensembles d’élèves du conservatoire de Voiron joueront une création inédite d’Andy Emler !

Ensuite, le Andy Emler MegaOctet prendra pleinement possession de la scène. Trop festive pour en faire un mini big band de jazz convenu et trop virtuose, trop généreuse pour en faire un orchestre de divertissement haut de gamme, le MegaOctet est une aventure musicale en soi.
Tambouilleur d’esthétiques musicales multiples, surprenant et joueur, Andy Emler est accompagné d’une équipe de musiciens hors-normes, un groupe débordant d’énergie qui bouscule les genres musicaux pour toucher tous les publics avertis et profanes.

Attention, haut risque de jubilation et de plaisir !

Organisé dans le cadre de la 10e édition du Voiron jazz Festival

A l’occasion de la journée internationale de sensibilisation à l’autisme: stand d’information place de la république de 10 à 18 heures
et flashmob de 14 h 30 à 16 h dans les rues de Voiron

Sortant de ses poches des mots qui fusent, Pat Kalla mêle, à travers le conte, l’Afrique de ses ancêtres aux histoires urbaines qui fleurissent son quotidien.

mercredi 1er avril – 16h/17h
A partir de 5 ans
Sans réservation, dans la mesure des places disponibles

Éric Massé et Angélique Clairand, qu’on avait découvert au Grand
Angle en 2018 avec Tartuffe, nouvelle ère avec la Compagnie des Lumas, abordent un cycle de spectacles sur la « rupture sociale. » De l’Ève à l’eau explore les problématiques propres à ceux qui ont changé de classe sociale, à leur émancipation, au passage entre les langues de la vie rurale à celles de la vie urbaine.

Au coeur de l’aventure, une femme d’une quarantaine d’années est
confrontée à sa mère, Ève, perdue dans les prairies de sa mémoire. Autour de cette ancienne agricultrice, des hommes et des femmes enquêtent, inventent, et font ressurgir des langu(ag)es : parlange, wolof, français, anglais. Ils reconstituent une histoire, à travers leur propre vision, dénis et secrets familiaux. Ils nous parlent de leur trouble entêtant : le sentiment de n’être jamais à leur place, celui de l’imposture, le mélange de honte et de fierté, la sensation d’être toujours suspects et d’avoir tout à prouver. Leurs brèches : la peur d’avoir l’air plouc, un accent qu’on veut gommer, un passé qu’on dissimule. Leur ADN : la honte. Leur moteur : la revanche.

Éric Massé et Angélique Clairand, qu’on avait découvert au Grand
Angle en 2018 avec Tartuffe, nouvelle ère avec la Compagnie des Lumas, abordent un cycle de spectacles sur la « rupture sociale. » De l’Ève à l’eau explore les problématiques propres à ceux qui ont changé de classe sociale, à leur émancipation, au passage entre les langues de la vie rurale à celles de la vie urbaine.

Au coeur de l’aventure, une femme d’une quarantaine d’années est
confrontée à sa mère, Ève, perdue dans les prairies de sa mémoire. Autour de cette ancienne agricultrice, des hommes et des femmes enquêtent, inventent, et font ressurgir des langu(ag)es : parlange, wolof, français, anglais. Ils reconstituent une histoire, à travers leur propre vision, dénis et secrets familiaux. Ils nous parlent de leur trouble entêtant : le sentiment de n’être jamais à leur place, celui de l’imposture, le mélange de honte et de fierté, la sensation d’être toujours suspects et d’avoir tout à prouver. Leurs brèches : la peur d’avoir l’air plouc, un accent qu’on veut gommer, un passé qu’on dissimule. Leur ADN : la honte. Leur moteur : la revanche.