Agenda

Chacun dans leur spécialité, les acrobates trentenaires du Galactik Ensemble ne font pas que défier les lois de la pesanteur pour le plaisir de l’exercice et de la maîtrise. Le Galactik Ensemble sur ce premier projet développe une acrobatie de situation, c’est-à-dire ce rapport entre un environnement accidenté et la capacité de l’homme à s’y ajuster. Leur défi consiste à mettre en jeu l’individu ainsi que le groupe face à un imprévisible réel, une situation à risque.

L’acrobatie n’apparaît plus ici comme une élégante manière de défier la gravité, mais comme une capacité à éprouver l’imprévisible, ce court instant où le contrôle nous échappe, ce passage de l’esquive à la chute, au rétablissement de l’équilibre.

Plus que le cirque en lui-même, leur point de départ est une réflexion actuelle sur l’homme et le rapport qu’il entretient à un environnement hostile.

Des histoires de rencontres racontées par Martine et Maguy de l’association “Au fil des mots”
Durée 1h / Pour les 5 – 8 ans

Après le loufoque et voluptueux TUTU, la compagnie Chicos Mambo revient au Grand Angle avec sa nouvelle création, CAR/MEN.

Comment aborder une telle icône, figure référence du théâtre mille fois revisitée ? En proposant une fantaisie iberochorégraphique ! Opéra ou ballet, contemporain ou flamenco, comique ou tragique, féminin ou masculin, artisanal ou numérique… CAR/MEN est un peu de tout ça et beaucoup plus. Une rencontre improbable entre un chanteur, des danseurs masculins et un éternel féminin. Une Carmen en mouvement par des corps dansants, une voix, des mots et la musique pour que le voyage au pays de Carmen puisse commencer… Et bien sûr l’inévitable Bizet.

Dans ce CAR/MEN, se côtoient l’humour, le théâtre, le chant, le clown, le théâtre d’objets et la vidéo. Une Carmen 2.0 Toréro !

vente de livres d’occasion à très petits prix : romans, BD, jeunesse, tourisme, cuisine..

Le Chevalier d’Estragon
sans pleur et sans pétoche

Cie Patamouss’ Théâtre. Marionnettes manipulées à vue.
Dès 3 ans et familial. Réservation conseillée.
Spectacle suivi d’ateliers et d’un temps convivial.

Au château de la Trouillerie, demeure du seigneur Théodur de La Feuille, de Dame Cunégonde la rumeur va bon train.
Par matin, le Troubadour a ouïe-dire qu’une « Bête » monstrueuse, avec un long nez, des yeux tout rouge, de grandes ailes et pis du poil aux pattes, se cache dans la forêt, prête à dévorer celui qui s’en approche!

Tudieu! Quelle histoire! Farce ou réalité?

Alors on se méfie, on guette… Ordre est donné de ne plus sortir du château! Cela ne plaît guère à Damoiselle Amélisse, la fille du Seigneur, elle qui rêve de balades en forêt, de fleurs, de liberté… Pour ce, le Seigneur Théodur organise donc un grand tournoi d’épreuves afin de trouver « Le » Chevalier servant pour escorter sa fille et la protéger de « La Bête ».

Vont concourir à ce tournoi, le fiérot Chevalier de Montferraille, crâneur et prétentieux, ainsi que le hardi et valeureux Chevalier d’Estragon, chevalier errant, sans arme ni armure.

Qui sera le grand vainqueur..? Qui trouvera « La Bête »..?

Que l’on se rassure, Certes, la « Bête » est impressionnante, mais elle n’est point méchante, car sous son poitrail tout poilu, il y a un petit cœur qui bat.

Alors, n’écoutons point les « on-dit », faisons de « La Bête » notre amie…

• Conférence inaugurale de Rocco Femia « Une, cent, mille Italie »
Portrait sensible de l’Italie d’aujourd’hui au travers des mots et du regard de Rocco Femia journaliste, auteur et éditeur de la revue Radici « La revue des passionnés de l’Italie »

Inauguration du Festival aux Caves de La Chartreuse

Théâtre
Mise en scène Dominique Léandri
Cie La Chaudière Intime

À travers un montage de textes où Thomas Bernhard et Shakespeare se croisent, le spectacle décrit en farces ironiques le monde du théâtre. Bernhard s’amuse à croquer ses collaborateurs et lui-même pour en faire des personnages de fiction.
À quoi rêvent ces artistes qui prétendent représenter le monde ? Quel regard portent-ils sur cette Autriche catholique où le nazisme n’a pas dit son dernier mot ?

Avec sa drôlerie féroce, et son art de l’exagération, Bernhard n’a eu de cesse de dénoncer le nazisme latent chez ses contemporains et donne à entendre les processus et les monstres que la peur engendre. À l’heure où les nationalismes émergent de toutes parts en Europe, il est salutaire d’entendre à nouveau sa voix.